Safety Guide

Dernière leçon avec HandsAway : la cyber-violence

Dernière leçon avec HandsAway : la cyber-violence

par

Claire

lundi 18 novembre 2024

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Dernière leçon avec HandsAway : la cyber-violence

par

Claire

lundi 18 novembre 2024

Au mois de novembre, happn et HandsAway s'associent pour vous proposer des cours de rattrapage à la vie affective et sexuelle. Prêt·e pour la dernière leçon ? Parlons de cyber violence.

Au mois de novembre, happn et HandsAway s'associent pour vous proposer des cours de rattrapage à la vie affective et sexuelle. Prêt·e pour la dernière leçon ? Parlons de cyber violence.

Cet article aborde des violences sexistes et sexuelles. 

Les cyberviolences sexistes et sexuelles, qu’est-ce que c’est ? 

Ce sont toutes les formes de violence qui sont réalisées via des outils numériques (internet, les réseaux sociaux, mais aussi via les sms). c’est en fait le prolongement des violences sexistes et sexuelles hors ligne et cela recoupe de nombreuses formes de violences différentes. Ainsi, les femmes représentent 84% des victimes de cyberviolences, les personnes LGBTQIA+ sont également très exposées. En janvier 2024, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes pointait le numérique comme l’un des lieux de reproduction des violences sexistes et sexuelles le plus important. On t’en dit plus sur ce que cela veut dire et surtout, comment y faire face. 

Quelques définitions

On te donne ici quelques définitions de cyber violences sexistes et sexuelles pour t’aider à te repérer, mais elles sont aussi très diverses et peuvent recouvrir d’autres formes de violences. 

Outrage sexiste

Cela regroupe les comportements et propos ayant pour but d’humilier ou d’intimider une personne sur la base de son genre. L’outrage sexiste est valable dans la vraie vie comme sur internet. Par exemple, envoyer des dick pick non consenties (photos de sexe) est un outrage sexiste si ce n’est fait qu’une fois mais sera du cyberharcèlement si c’est répété. 

Cyberharcèlement

C’est le fait de soumettre une personne à des humiliations, des intimidations ou de porter atteinte à sa vie privée de façon répétée par le biais des technologies. Il peut passer par tous les types d’outils numériques (sms, réseaux sociaux, mails, etc) et peut prendre de nombreuses formes (diffusion de rumeurs, de photos ou photomontages, sexting non consenti, etc). Il peut être fait par une ou plusieurs personnes. 

Diffusion de contenus intimes 

C’est le fait de diffuser (ou montrer sans idée d’envoyer) des contenus intimes sans le consentement de la personne sur le contenu. Cela peut-être des photos, vidéos mais aussi des messages notamment s’ils ont un caractère sexuel. Et oui, pas question de montrer des échanges de sextos à tes ami·es ! Tu as peut-être déjà entendu parlé de Revenge Porn, c’est un terme anglo saxon qui n’existe pas dans la loi française mais l’idée est la même, se venger d’un·e ex partenaire en diffusant sans son consentement des images intimes. 

Les cyberviolences c’est aussi au sein du couple. Par exemple, vouloir que l’autre soit toujours joignable, avoir accès à son téléphone et ses réseaux sociaux et y aller sans son consentement peuvent être des cyberviolences. Dans la majorité des cas, la loi considère le fait que les cyberviolences soient commises par un·e partenaire ou ex comme une circonstance aggravante, c’est-à-dire que les peines encourues seront plus importantes. 

Comment lutter contre les cyberviolences sexistes et sexuelles ? 

Une première étape assez simple mais qu’on aime bien rappeler, c’est tout simplement d’être respecteux·se. Ne pas diffuser de rumeurs, envoyer de photos ou de messages non consentis, ne pas participer à des actions de cyberharcèlement, etc. Même un commentaire parmi d’autres sur les réseaux sociaux peut ajouter beaucoup de violences pour la personne qui la subit. 

Ensuite, on t’encourage à être attentif·ve sur le consentement des personnes avec qui tu interagis en ligne (n’hésites pas à aller voir notre page sur ce sujet). Ce n’est pas parce qu’on utilise le numérique (que ce soit des messages, des réseaux sociaux, etc) que le consentement ne s’applique pas. 

Enfin, tu peux aussi signaler des contenus inappropriés sur n’importe quel outil numérique (sur la plateforme qu’on te présente juste en dessous) pour permettre de faire stopper des violences, même si tu n’en es pas la cible. 

Qu’est-ce que je peux faire si je suis victime ? 

Tu peux signaler les violences et te faire accompagner par plusieurs moyens qu’on t’explique juste en dessous. 

  • L'association StopFisha qui offre un accompagnement aux victimes de cybersexisme 

  • 39 19 :  numéro national de référence d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des victimes de violences (en particulier de violences au sein du couple), à leur entourage et aux professionnel·le·s concerné·e·s diffusion non consentie de contenu intime.

  • La plateforme numérique des signalements et d'accompagnement des victimes de cyberharcèlement du ministère de l'Intérieur (Pnav) : https://www.service-public.fr/cmi2. Cette plateforme de signalement est accessible 24h/24 et 7 jours/7 et permet de tchater avec un·e policière ou un·e gendarme. À l'issue de votre signalement, vous pourrez être accompagné·e dans votre dépôt d'une plainte par un·e policier·e ou gendarme, puis être orienté·e dans votre démarche vers des services de justice, des partenaires locaux d'aides aux victimes, des psychologues, des structures d'information juridique pour une prise en charge.

Toi aussi tu aurais aimé que l’on te parle plus des cyberviolences quand tu étais plus jeune ? Aide l’association HandsAway à réaliser ses actions de sensibilisations auprès des jeunes et notamment dans les établissements scolaires.

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